lundi 21 mai 2007
Pour plus d'infos
N'hésitez pas à contactez l'asso ATYPIK au 06 30 94 85 71 ou nomadatypik@no-log.org
bonne lecture
Clem
bonne lecture
Clem
L'Halèmoise
1. Objectifs du document : page 2
2. Cadre d'élaboration/motivations : page 3
3. Généralités : page 4
4. Le squelette : page
5. L'isolation : page
6. La couverture : page
7. Le montage : page
8. La garantie : page
9. L'entretien : page
10. Remerciements : page
11. Récapitulatif des matériaux : page
1. Objectifs du document :
Ce document est évolutif.
Le modèle de yourte expliqué est amené à évoluer grâce aux observations que chacun-e apportera à la première réflexion.
- Nos connaissances d'aujourd'hui ne sont pas celle de demain.
- La matière première utilisée n'est pas idéale et correspond à un compromis du moment.
- Les choix ont été fait en fonction de différents critères (prix de reviens, prix de vente, environnement géographique…) et des "Halèmoises" peuvent construire un habitat nomade avec plus ou moins de frais en fonction des besoins (vente, soutien, création, pour des personne plus ou moins fauchées…).
- Les outils mis à disposition de ce premier atelier ne sont pas ceux qui pourront être disponibles lors de prochains chantiers.
Autre élément important : il semble difficile de faire un document qui répondra à toutes les questions que l'on peut se poser pendant la construction d'une yourte. Il faudra donc prendre son temps à chacune des étapes et se reposer des questions.
Étant toutes et tous différents, maîtrisant plus ou moins des techniques, aguerri-es plus ou moins à la bidouille, étant plus ou moins perfectionniste, ce document se propose surtout comme une aide.
Il est donc recommandé de rester curieureuse et de garder le contact avec des personnes avec qui nous avons suivi notre formation au cas où quelqu'un aurait retenu des éléments qui nous échappent aujourd'hui.
2. Cadre d'élaboration :
Nous sommes à Étréchy dans la région parisienne.
C'est une idée venue à la rencontre de deux associations "Halem" et "Atypik" à "l'Eco Centre du Périgord" en septembre 2006 pendant les rencontres de l'association "Relier" sur le thème de l'habitat.
Entre l'idée et la réalisation de ce stage, moult débats et déboires nous amènent encore à réfléchir à la forme et aux conséquences de l'idée.
Halèm est une association de personnes physiques et morales…
Atypik est une association de personnes physiques située en Ariège qui fabrique des structures légères, notamment des habitats nomades (tipis, yourtes, tentes…). Ses buts sont de favoriser l'habitat nomade et de financer des projets qui semblent sympathiques à ses adhérents.
L'idée est de faire d'une pierre trois coups :
- Transmettre les connaissances techniques de l'asso Atypik à un maximum de personnes. "La possibilité de construire son habitat, de rendre accessible cette connaissance est un chemin vers l'autonomie face à un monde aux repères individualistes et destructeurs. La problématique de l'habitat est trop importante pour être confiée uniquement à un système commercial."
- Donner à Halem un moyen de s'autofinancer et à reproduire l'action.
- De se donner du temps pour échanger les expériences et les problématiques des deux assos.
Le lieu du stage est idéal pour cette expérience. Nous n'aurons pas toujours cette chance et il faudra sérieusement penser à la fabrication d'une structure démontable assez grande.
Nous sommes donc dans une ancienne usine de XXm² avec l'électricité, l'eau etc.
3. Généralités :
Matériaux
Le choix des matériaux est fonction des moyens financiers, de l'environnement (ce que l'on peux dégoter) et du temps que l'on est prêt à passer pour la construction de la yourte.
A. Le bois :
- pour la treille :
Nous avons choisi le pin pour 3 raisons : le prix modique (320 € le m3), peu de nœuds et pour la tendresse du bois. Les bois durs ont tendance à fendre et sont difficiles à utiliser sur des petites sections. Il a fallu éliminer un tiers des tasseaux achetés. Une nouvelle idée à creuser : le peuplier.
Il est aussi possible d'économiser en utilisant du taillis de ce que l'on trouve chez nous (châtaigner, frêne, noisetier…) de le fendre et de l'écorcer. C'est sympa, solide et gratos.
- Pour les perches, le toonoo (anneau), le cadre de porte, de fenêtre, la fenêtre, le puit de lumière :
Nous avons choisi le douglas (sorte de sapin de meilleur qualité (340 € le m3)). Ce bois est résistant au pourrissement, il est léger, pas cher et a un bel aspect.
Certains préconisent le mélèze (à peine plus cher) et on peu aussi se faire les perches avec du bois rond et écorcé ramassé en foret
Il semble important d'utiliser du bois qui n'a pas traversé des kilomètres pour arriver dans notre région (se renseigner).
- Pour la porte :
Tout simplement du plancher déclassé trouvé à 7 € le m².
B. L'isolation :
Pour cette yourte, nous avons acheté du feutre fabriqué chez SOTEXTO à Mazamet pour 5,4€ le m² sans le transport. Il est vendu en rouleaux de 50m² en 2 m de large. Il fait environ 900g par m² et n'est pas trop dense. Il a une trame en polyester qui lui permet d'être cousu et de ne pas se tasser sur lui-même avec le temps.
Inconvénient principal : il est traité au mitin (insecticide rémanent) mais pour l'instant nous n'avons pas encore trouvé un moyen de garantir contre les mites sans ce produit. Il y a de nombreuses contreverses au sujet du feutre lavé ou non lavé, sur le sel de bore etc. Atypik n'a pas trouvé d'arguments convainquant pour la laine non lavée car le suif accélère le pourrissement et ne fait aucun effet sur les mites. Le sel de bore n'est pas suffisant, et le cèdre coûte très cher. SOTEXTO affirme qu'une solution moins dégueue est sur le point d'être trouvée et qu'ils ont eu des financement pour cette étude. (Espérons…)
Une autre piste pour l'avenir. L'an dernier, nous avons croisé un artisan qui fabriquait son propre feutre avec de la laine récoltée par ses soins. De plus son feutre a la vertu d'être imperméable (23 €/m²). Il n'est testé que depuis deux ans mais à priori vieilli bien. Cela nous a donné l'idée de faire la même chose mais en asso pour permettre à celleux qui veulent auto construire de participer à la fabrication de la matière première. Il faudra tout de même réfléchir à une couverture imputrescible car le feutre réagi mal aux UV avec le temps.
Une asso est donc crée en Ariège "la Lainerie" (lalainerie@no-log.org ) qui cette année se concentre sur la formation, la récolte, les qualités et expérimente en 2007 2 tonnes de laine. Bon espoir pour l'an prochain.
C. La toile :
Encore des compromis :
- Le coton :
Matériaux des plus naturels. Super, le seul hic est qu'aujourd'hui on n'arrive plus à trouver la qualité d'antan. D'anciennes expériences, dont on paye encore les frais, nous ont prouvées sa putrécibilité à grande vitesse (deux trois ans en fonction des condition d'utilisation et de stockage) et la faible résistances des couleurs aux UV. Environs 6 euros /m². Aucunes garanties ne sont données par les fabricants.
De plus notre cher coton est génétiquement modifié, cultivé, à grand renfort de pesticide et de main d'œuvre sous-payée, en monoculture intensive qui favorise l'appauvrissement des sols et l'exploitation des populations locales.
- Le coton polyester :
Hormis les problèmes éthiques liés à la fabrication du coton, c'est un bon compromis. Les toiles sont plus légères (330 ou 430 g/m²). La présence du polyester renforce la toile et ralentie son pourrissement, permet un peu plus de souplesse quand a l'entretient (périodes sans chauffage, pliage humide…). Environs 6 euros /m².
- L'acrylique :
C'est du pur pétrole, d'accord. Mais on a là un matériau imperméable, léger, respirant et particulièrement résistant. Une large gamme de qualités, couleurs et motifs est disponible à partir de 5,5 euros /m². L'imperméabilité et les couleurs sont garanties cinq ans par le fabriquant.
Ça colle bien pour les yourtes ou les barnums mais on hésite a l'utiliser pour les tipis a cause du frottement des perches.
Il y a quand même un hic: c'est une toile "morte" donc le trou d'aiguille ne se referme pas. Ce qui nécessite une attention particulière a la couture. Ceci dit, il existe des traitements imperméabilisant pour coutures et des fils gonflants water-résistants qui pallient correctement à ce problème.
- Le chanvre :
Le matériau idéale, qui a eu ses heures de gloires par le passé, notamment au temps de la marine à voile.
Un jour viendra…
D. Consommables :
- Fils de coutures et aiguilles :
Le choix du fils est un compromis pour obtenir la solidité nécessaire, ne pas se dégrader avec le temps et assurer l'étanchéité au niveau du trou causé par l'aiguille.
Les aiguilles sont choisies en fonction du fil utilisé et de la toile. L'objectif est de faire le plus petit trou possible en fonction du fil choisi. Il est nécessaire de choisir des aiguilles à bout rond pour ne pas couper la toile (aiguilles coupantes pour le cuir). La longueur est fonction de la machine utilisée, le trou du chat en fonction de l'épaisseur du fil.
Pour de la toile acrylique (entre 300 et 600grammes par m²) ATYPIK utilise des aiguilles avec un chat de 120 pour du fils utilisé en extérieur "rasan 20 water résistant"de chez cousin en 100% polyester. La bobine de 2500m coûte environ 13 € et permet de coudre à peu près une yourte et demi avec l'isolation. Par contre cela s'achète en paquet de quatre
Pour les toiles en coton et coton polyester ATYPIK utilise du Sérafil 20 (coton-polyester)
Le fil coton ne tiendra pas en extérieur (pourrissement).
Le fil polyamide deviens craquant aux UV (même pas deux ans).
Le polyester ne pourri pas, ne se dégrade pas aux UV, est très résistant mais très statique. Il ne travaille donc pas avec la toile et peut causer des problèmes d'étanchéités avec les toiles acryliques (statique aussi) si la pente est faible.
Pour le problème de la toile qui ne gonfle pas avec l'humidité. Il vaut mieux chercher du fils en coton polyester qui gonflera un peu et bouchera les trous causés par l'aiguille. Il est moins résistant et vivra moins longtemps (de 8 à 10 ans). Il existe aussi la possibilité d'imperméabiliser les coutures par du produit vendu par les fournisseurs de toile.
Dans tous les cas, il est intéressant de visiter le site de "COUSIN" qui contient des informations techniques intéressantes à ce sujet et de ne pas hésiter à demander l'avis à leurs conseillers techniques par téléphone. C'est une bonne garantie pour ne pas se planter dans ses choix.
De même pour les aiguilles et les pièce de machines à coudre industrielles, je conseille "fourni accessoires"
- Les sangles :
Elles servent essentiellement à renforcer des points spécifiques. Leur largeur, et leur matière sont fonction de leur usage et de leur prix. Ne pas utiliser du polyamide ou du polypropylène en extérieur, par contre elles sont souples et moins chère pour un usage en intérieur. Attention avec un usage sur du coton, elles ne travaillent pas pareil et peuvent créer un petit problème d'étanchéité (voir plus haut pour les fils et aiguilles)
ATYPIK achète ses sangles à la "Vielle Usine" à Roman Bourg de Péage dans le 38.
- Les lanières pour la treille :
L'idéal est de les faire en cuir cru. Pour les dernières yourtes, on a trouvé du cuir très bien tanné à la Vielle Usine.
- Les cordes et drisses :
Achetées à la Vielle Usine. Attention d'utiliser des cordes statiques et des drisses pour l'extérieur (polyester)--pour l'intérieur on s'en fout…
- Quincaillerie :
Au bricobidulle du coin.
- Les traitements :
Toujours demander conseil au fournisseur de toile car il peut y avoir des incompatibilités avec les traitements initiaux. Il est tout de même conseillé de ne pas attendre pour retraiter (fongicide et imperméabilisant) les toiles en coton de chez LATIM (1 à 2 ans). Si quelqu'un connaît mieux merci de faire tourner l'info.
Mécanique de la yourte
Le procédé est simple et efficace.
Il faut tenir compte du fait que la yourte doit être en tension pour être stable et solide.
C'est la corde qui ceinture le haut de treille qui retient les forces qui s'exercent sur le toit (poids de l'anneau, des perches, de la neige, de la personne qui bricole dessus).
L'anneau est comprimé, la ceinture comprime. D'éventuels poteaux centraux peuvent aider à retenir un poids important de neige mais en aucun cas il ne doivent porter la yourte qui se retrouverait déséquilibrée si il elle est en appui sans être en tension.
La treille a l'air fléchie. C'est effet d'optique très connu. Chacun des tasseaux est rigoureusement vertical et droit. Il est facilement compréhensible que pour d'aller d'un point d'un cercle à un autre par une ligne droite on passe dans le cercle. Beaucoup de constructeurs et même des yourtes traditionnelles ont choisi de cintrer les tasseaux pour donner une apparence de solidité. Atypik pense que cela fragilise l'ensemble et donne du travail en plus. Le débat est ouvert.
Géométrie
Des dents vont grincer. C'est vachement pratique de connaître quelques bases de géométrie pour calculer toutes les mesures, les proportions etc.
Donc voici, trois petites bases vulgarisées et utilisables tels quelles.
Dans un triangle ABC rectangle en B :
- Le périmètre d'un cercle :
Pi multiplié par le diamètre. (Pi*d ou 2*pi*r)
- L'aire du cercle :
Pi multiplié par le rayon au carré. (pi*r²)
- Le fameux théorème de Pythagore
On en a deux on a le troisième.
AB²=AC²+CB²
Donc : AB= racine de (AC²+CB²)
Donc : AC= racine de (AB²-CB²)
Donc : CB²=racine de (AB²-AC²)
- Un peu de trigonométrie :
S O C A T O
H H A
Ça veut dire :
Sinus d'un angle = opposé / hypoténuse
Cosinus d'un angle= adjacent / hypoténuse
Tangente d'un angle = opposé / adjacent
L'hypoténuse est le segment qui ne touche pas l'angle droit.
L'opposé est celui qui ne touche pas l'angle.
L'adjacent est celui qui touche l'angle.
On n'aura qu'à dire que sinus, cosinus, tangente sont des touches de calculette pour faire raller les perfectionnistes.
4. Le squelette :
La treille :
Un peu de calcul pour commencer.
Pour plus de facilité on indiquera toutes les mesures en cm.
Le client a souhaité un mur de 200 et un diamètre 700 et pour cette yourte l'espace entre les perches au niveau de la treille est de 50 cm.
Périmètre : pi X 700 = 2199,11 allez !!! On va dire 2200
Le périmètre divisé par l'intervalle égal le nombre de perches 2200 / 50 = 44 perches.
Pour obtenir un nombre entier, modifier s'il faut l'intervalle entre les perches(on n'est pas à un centimètre près).
L'angle des tasseaux par rapport au sol : 45° (vous pouvez faire les calculs avec 30°, ce que je conseil aujourd'hui)
On essaie avec Pythagore : (voir plus haut)
Un triangle rectangle ABC : CB =AB
AC²= AB²+CB²
AC = racine de (AB²+BC²) = 282,8
Toujours garder 10 cm environ entre le nœud du haut de chaque tasseau et le bout du tasseau.
Dans le triangle rectangle def : ef = 50 et ed =df
Donc ef² = ed²*2 donc ed = racine de (ef²/2) = ef / racine de 2 = 35,36
Bon, on passe à la pratique :
- On rend joli les tasseaux :
a) Tester la résistance de chaque tasseaux
b) Raboter, poncer, c'est fastidieux mais ça change tout.
c) Teinter au brou de noix. Un par un parce que ça sèche vite et une double couche est visible.
d) Traiter avec un mélange 50/50 d'huile de lin et d'essence de térébenthine.
- Faire les trous :
On disait que les tasseaux devaient faire 282,8 cm avec des intervalles entre les trous de 35,36 cm.
282,8 / 35,36 = 8 et des brouettes. On est em… parce qu'il nous faut dix centimètres en haut pour poser les perches dessus.
Ben non même pas, on aka faire que 8 trous donc 7 intervalles et répartir 10 cm en haut et 25,3 cm en bas (voir le dessin plus haut)
Foret de 6.
- Faire les nœuds :
Tremper dans l'eau les lanières de cuir à l'avance. En choper une, lui tailler une pointe, faire un nœud plat au bout, enfiler dans le trou, bien tirer, faire le nœud de l'autre côté en faisant en sorte que les deux tasseaux n'aient pas de jeu entre eux, couper la lanière en pointe (c'est plus joli) et recommencer l'opération.
- Couper à la bonne taille :
Ici, on a choisi de faire le mur en trois parties
Il suffi de compter le nombre de nœuds du haut.
Pour cette yourte on devra faire une ouverture (cadre de porte et cadre de fenêtre) de 320. Donc 6 perches y reposeront (320 / 50 d'intervalles entre chaque perche = 6 et des brouettes).
44 perches moins 6 = 38 nœuds du haut.
38 / 3 murs = 13 + 13 +12
Le toonoo :
6 plateaux de douglas en 300 X 24,5 X 4 pour 18 trapèzes (3 couches de 6). J'avais commandé en 25 (fô s'adapter)
a) Commencer par couper les trapèzes dans les plateaux selon le dessin. Le diamètre est de 180.
b) Dégauchir et raboter les trapèzes pour qu'ils soient tous réguliers en épaisseurs et bien d'aplomb. Si vous n'avez pas de dégo-rabot à porté de main, vous pouvez aller dégauchir les plateaux s'ils sont bien propre chez un menuisier (y prendra pas cher et ça vaut le coup). Par contre, il est conseillé de dégauchir les plateaux le plus tard possible avant la construction du toonoo car ils peuvent vriller très vite.
c) Tracer un cercle de rayon 103,92. Tiens !!! cette mesure est celle du plus grand côté du trapèze. C'est beau la géométrie non ?
d) Installer vos trapèzes en faisant correspondre les pointes sur le cercle ainsi formé.
Le cadre
Le client a demandé une porte et une fenêtre d'environ 160 de large chacune.
Un triangle ABC rectangle en A
Un peu de trigo ? Hum…
AC = 160 / 2 = 80
AB = le rayon de la yourte = 350
Cosinus de l'angle BÂC = AC/AB
= 80/350 ~0,22857
Sur la calculette faire inv. cos de ce nombre farfelu et on a ~76,79°
~ veut dire à peu près égal
Les perches
La porte
La fenêtre
La pyramide à 6 faces
5. L'isolation :
Chez les mongoles, l'isolation est traditionnellement faite en tapis de feutre se chevauchants et maintenus par les ceintures de la yourtes. Chaque année, après la tonte, ils fabriquent de nouveaux tapis pour remplacer les plus usés.
Ici, on se compliquera un peu plus la vie pour obtenir des pièces qui épouseront la forme de la structure, et évitera ainsi plis et bâillements.
Étant donné le volume du feutre, on a choisi de faire (pour une grande yourte) l'isolation en quatre pièces: deux pour le toit, et deux pour les murs. Pour une petite on peu envisagé de le faire en deux pièces.
Le mur:
On calcule le périmètre de la yourte, ici 22M moins la verrière 3,20M soit 18,80M que l'on arrondit a 19M (ça laisse une petite marge de sécurité).
Le mur a une hauteur de 2M. Le rouleau de feutre a une largeur de 2M. On découpera donc des bandes de 2M par 2M que l'on assemblera bout a bout pour obtenir un pan de mur. Ça peut paraître couillon de découper pour recoudre mais ça a le double avantage de rigidifier le feutre et de permettre aux stagiaires de se faire la main à la machine à coudre. (Le feutre, a contrainte faible, accepte mieux les zigzag que la toile). De plus la hauteur classique des murs et de 1,60M (dans ce cas on découpe des bandes de 2M par 1,6M).
Cette méthode a l'avantage de minimiser les chutes.
Combien de pièces quinoufô???
Périmètre moins verrière divisé par largeur du rouleau (le tout en CM pour les calculs)
1900 / 200 = 9,5 On arrondit a la louche, mieux vaut trop que pas asses.
Il nous faut 10 pièces, ça tombe bien on veut les répartir en deux pan de mur, on a qu'à faire 5 et 5.
On déroule le rouleau. Après avoir vérifier que la coupe est bien perpendiculaire. On mesure, trace à 200 de chaque cotés, un coup de cordeau, deux coups de ciseaux et on recommence.
Couture:
Une fois la découpe terminée, on assemble les pièces en coutures simples bord a bord. Le plus droit possible, et en essayant de tendre homogenement les deux épaisseurs pour éviter les décalage arrivé en bas. Attention quand même à respecter le sens intérieur / extérieur des coutures.
La face jolie ira à l'intérieure de la yourte.
Sur la face moche on coud une sangle à 6 CM du bord sur les deux pans verticaux et la partie horizontale haute. Puis, on prend des lacets préalablement préparés d'environs 30 CM. D'un coté, on fait une jolie spirale que l'on coud sur la sangle (ne pas hésiter a mettre une aiguille plus grosse: 160), l'autre coté rester libre servira à attacher le feutre aux perches.
Sur la partie haute on en met un tous les 70 CM, sur les cotés un au milieu et en bas suffisent.
Montage:
On met en place les pans de feutres à partir des deux cotés de la porte, le rab se retrouvera derrière en surépaisseur. On attache les ptit lacets pour suspendre notre isolant.
Le toit:
tel : 06 30 94 85 71
6. La couverture :
tel : 06 30 94 85 71
7. Le montage :
tel : 06 30 94 85 71
8. La garantie :
tel : 06 30 94 85 71
9. L'entretien :
tel : 06 30 94 85 71
10. Remerciements :
- Nous sommes accueillis pour ce stage par une sympathique famille qui par leur comportement nous encourage à donner du meilleur de nous même.
- Cuistot (françois)
- Camion (Milou)
- Préparation
-
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